« Tous les soirs, les gens sortaient en mer, pour tenter de le retrouver, ou de retrouver son corps. » Une semaine après la découverte du corps de François, l’apnéiste disparu au large du Havre, ses proches lui rendent hommage. Et souhaitent saluer l’élan de solidarité dont ont fait preuve les amis de ce passionné de plongée.
D’importants moyens de recherches
Vendredi 3 octobre 2014, des recherches sont lancées en mer, entre Le Havre et le Cap d’Antifer. L’hélicoptère Dragon 76, celui de la Douane, un bâtiment de la Marine nationale, une vedette des sauveteurs en mer… D’importants moyens sont déclenchés pour retrouver le plongeur, dont on soupçonne la disparition. Sa bouée avait été retrouvée en mer et sa voiture, vide, était stationnée non loin des côtes.
Pendant toute la soirée et une partie de la nuit, les recherches se poursuivront, avant d’être interrompues, vers 22 heures.
Plusieurs dizaines de bénévoles mobilisés
Le lendemain, samedi 4 octobre, un hélicoptère survole la zone et la gendarmerie organise, avec les sapeurs-pompiers, des patrouilles sur le littoral. En vain. « Il y avait aussi des particuliers qui, sur des bateaux, tentaient de le retrouver », indique Gwenaëlle, la belle-sœur du plongeur disparu.
Pendant près d’une semaine, tous les soirs, ce sont des dizaines de bénévoles qui ont arpenté les côtes et navigué entre Le Havre et le Cap d’Antifer, pour rechercher le corps de François. « Le samedi, plus de soixante personnes volontaires issues de plusieurs clubs de plongée et d’apnée avaient prévu de poursuivre les recherches », relate la proche de la victime.
« Nous voulions retrouver son corps »
Ces recherches n’auront pas été nécessaires :
Vendredi 10 octobre, nous avons appris qu’un corps avait été retrouvé, près de Fécamp, par un bateau. La gendarmerie nous a contactés, mais il était impossible de l’identifier. Nous avons décidé d’attendre le résultat, pour savoir s’il s’agissait bien de lui », explique-t-elle.
La famille a eu la confirmation, lundi 13 octobre, que le corps retrouvé était bien celui de François.
« Nous voulions retrouver son corps, pour sa femme, pour ses quatre enfants », poursuit Gwenaëlle, qui souhaitait aussi saluer l’élan de solidarité de ces bénévoles, qui ont activement participé aux recherches.