
La jeune femme aurait été séquestrée à l’Ajoupa-Bouillon, dans le Nord de la Martinique. Un témoin a apporté de nouvelles informations, relançant l’enquête sur la mort de Magalie Méjean, randonneuse originaire de Caen (Calvados). L’enquête a déjà été relancée plusieurs fois : en juillet 2015 grâce à un nouveau témoignage, en décembre de la même année par la diffusion d’un appel à témoins et en janvier 2016, alors que les gendarmes avaient reçu une lettre anonyme.
L’essentiel. Magalie Méjean, 28 ans, agent de la SNCF et pompier volontaire à Caen (Calvados), était en vacances en Martinique. Le 17 décembre 2013, elle part en randonnée, seule, et ne reviendra pas. Son corps sera retrouvé le 23 janvier 2014, dans une ravine de Basse-Pointe (Martinique). Une semaine après la découverte macabre, ses effets personnels apparaissent dans une zone pourtant déjà passée au crible. En juillet 2015, des témoins racontent avoir vu la jeune femme violentée par un homme après l’annonce de sa disparition. Mais, depuis, aucune piste n’a pu aboutir sur des interpellations.
Des habitants de la commune l’auraient séquestrée
Plusieurs personnes d’Ajoupa-Bouillon affirment que des habitants de la commune sont à l’origine de la mort de Magalie Méjean. La jeune femme originaire de Caen aurait été séquestrée dans les ruines d’une ancienne distillerie. Le ou les auteurs des faits seraient en fuite, depuis les faits, explique Martinique Première.
Une enquête qui piétine ?
Ce n’est pas la première fois que l’enquête est relancée. La disparition de la jeune femme avait été signalée le 18 décembre 2013. Selon un témoignage, elle aurait pu être agressée dans une rue de Fort-de-France. Le témoin a affirmé avoir aperçu une jeune femme correspondant au signalement de Magalie Méjan, la veille de sa disparition. Elle se trouvait, selon lui, « dans un état second ».
J’ai été surpris de voir un gars en train de faire l’amour de manière sauvage avec une métropolitaine à même le sol, sur le trottoir », avait-il indiqué à la chaîne Martinique Première.
Le 16 octobre 2015, les gendarmes avaient lancé un appel à témoins. L’enquête s’était orientée, dès le départ, vers la piste criminelle.
Plusieurs personnes auditionnées
Les gendarmes de Basse-Pointe (Martinique) ont reçu également, le 30 décembre 2015, une lettre anonyme : « Ce sont des gens d’Ajoupa-Bouillon qui ont commis les faits ».
- Le reportage de Martinique Première :